Travailler dans un secteur au sein duquel les salariés sont principalement du sexe opposé n’est pas chose facile d’autant plus lorsque l’on a la charge de diriger ces salariés et d’imposer ses choix. Être femme chef de chantier nécessite des compétences, du tempérament, du caractère, mais également des facultés d’adaptation et d’intégration indiscutables.
Une question de motivation
Le secteur du bâtiment, c’est bien connu, est largement composé d’hommes. Travailler dans une ambiance masculine et diriger une équipe d’hommes n’est certes pas évident. Néanmoins, et selon les témoignages des femmes qui ont su se lancer dans ce monde d’homme, tout est une question de motivation. Devenir chef de chantier relève, et surtout pour les femmes, d’une question d’ambition, de goût et de motivation. En effet, ce n’est pas à l’école que le métier de chef de chantier est présenté aux femmes. À la différence des hommes, choisir ce métier est un véritable choix pour une femme. À ce titre, la motivation de s’intégrer dans un monde masculin est d’autant plus grande, ce qui facilite aisément cette immersion.
Femme chef de chantier : une question de tempérament
Le métier de chef de chantier reste néanmoins réservé aux femmes de caractère, celles qui n’ont pas peur d’imposer leur choix face à une équipe de cinq hommes. Être une personne effacée semble totalement incompatible avec l’exercice de ce métier. D’autant plus que, pour se faire accepter des hommes, la femme chef de chantier doit savoir trouver le juste milieu : se faire accepter tout en imposant son autorité. Pour parvenir à cet objectif, la femme de chantier sait qu’elle n’a pas le choix : elle doit être compétente dans son travail, elle doit savoir utiliser une benne à béton ou les outils Makita, elle doit être forte et savoir affronter des conditions de travail difficiles sans se plaindre. Se faire accepter grâce à des compétences professionnelles irréprochables semble être le choix de toutes ces femmes qui ont décidé de se lancer dans un monde d’hommes.
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