Les plantes dépolluantes

La pollution intérieure… vaste sujet ! Si l’on parle beaucoup de pollution extérieure, on entend moins souvent de propos sur la pollution intérieure. Or, il faut savoir que l’air à l’intérieur d’un appartement ou d’une maison est beaucoup plus pollué que l’air extérieur !


En effet, les sources de pollution sont nombreuses (mobilier, peintures, appareils de chauffage, etc.) et nombreux sont les polluants plus ou moins passifs : ammoniac, benzène… ou bien d’autres composants présents dans les produits d’entretien ; toluène, xylène, etc. que l’on retrouve dans les peintures, parquets, résines… mais également toutes sortes d’ondes émises par tous nos beaux appareils high tech et dont nous méconnaissons totalement les effets sur la santé !

Pour tenter de limiter les dégâts de tous ces polluants, nous avons cependant des alliées de taille : les plantes !

En effet, les plantes sont des organismes vivants qui respirent : elles absorbent en permanence de l’oxygène et rejettent du dioxyde de carbone. Certaines ont la faculté, plus que d’autres, de purifier l’air en stockant dans leurs cellules ou en transformant les produits chimiques toxiques. C’est ce que l’on appelle la bioépuration ou « purification par le vivant ». Les scientifiques utilisent le terme de phytoremédiation, du grec phyto = plante et remédiation = remise en état.

Quelques plantes dites dépolluantes :

  • l’anthurium : efficace contre l’ammoniaque, le xylène, le monoxyde de carbone ou le formaldéhyde présent dans de nombreux meubles modernes. ATTENTION : la sève et les jeunes feuilles sont toxiques par ingestion ou par contact… A éviter dans une chambre d’enfants.
  • l’azalée : efficace également contre le xylène, monoxyde de carbone et ammoniac.
  • le croton : il ingère et transforme formaldéhyde et monoxyde de carbone. Le croton est toxique pour certains animaux domestiques, notamment les petits chiots…
  • le dracaena marginata : dépolluant de choc, il ingère de nombreux composants toxiques : monoxyde de carbone, formaldéhyde, benzène, toluène, xylène, etc.
  • le phalaenopsis ou orchidée papillon, l’une des plus commune, qui, elle, est une grande consommatrice de monoxyde de carbone.
  • le spathiphyllum, grand consommateur, lui aussi, de nombreux polluants (ammoniac, benzène, toluène, xylène…)
  • et bien d’autres !

Pour aller plus loin sur le sujet, quelques liens intéressants :

  • le magazine de plantes-et-jardins.com contient tout un dossier dédié aux plantes dépolluantes, avec des fiches conseils très bien faites
  • l’observatoire de la qualité de l’air, missionné par les Pouvoirs Publics, a pour enjeu de « mieux connaître la pollution intérieure et ses origines, notamment grâce à des campagnes de mesures ».
  • L’Organisation Mondiale pour la Santé dédie un aide-mémoire sur la pollution de l’air à l’intérieur des habitations et les différents impacts que celle-ci peut avoir sur la santé.