De nombreuses personnes souffrent de spasmophilie en France et principalement les femmes, soit 10 millions de personnes. Mais qui est-elle réellement?
La spasmophilie correspond en quelques sortes à un état d’hyperexcitabilité des muscles de tout le corps. Mais nous ne pouvons déterminer réellement si la spasmophilie est réellement une maladie ou un symptôme.
Elle est caractérisée par de nombreux symptômes comme le manque d’air, des vertiges, des contractions musculaires intenses et douloureuses, des vertiges…
L’on a tendance à dire que la spasmophilie est une sorte de tétanie car celle-ci se caractérise également par des contractures très douloureuses des muscles qui survient souvent lorsqu’une personne respirer nerveusement et vite, plus particulièrement par anxiété ou lors d’efforts intenses.
L’association Spasmophilie et sérénité, qui regroupe des malades spasmophiles, précise que cette hypersensibilité est très probablement d’origine génétique et qu’elle se manifeste par « une grande dépendance à l’environnement et une vulnérabilité au stress ». La spasmophilie n’est pas une maladie, ajoute-t-elle, mais un état de mal-être « ressenti dès la vie in utero, en osmose avec la mère ».
Les signes qui distinguent une crise de spasmophilie sont :
- tremblements
- sueurs
- difficultés à respirer
- contractions musculaires
- sensations de fourmillement et d’insensibilité
- fatigue
- faiblesse musculaire
Pour mettre fin à ce type de symptômes dus à la spasmophilie, il faut changer sa façon de se comporter et d’apprendre à sa connaître. Une meilleure hygiène de vie est également recommandée, voir plus comfiance en soi et envers les autres aussi pour éviter de se sentir agressé et d’avoir peur de tout ce qui nous entoure.
Les spasmophiles sont handicapés en raison de leur grande sensibilité et d’une forte vulnérabilité aux stress, acquise avant même la naissance. Ils sont naturellement dans un état de mal-être. Mais, être spasmophile, c’est aussi posséder des richesses extraordinaires. Les spasmophiles sont intelligents, intuitifs, créatifs, curieux. Beaucoup d’artistes sont d’ailleurs spasmophiles. Et, on peut apprendre à gérer sa sensibilité, à prendre ses distances avec son environnement et finalement à retrouver le bien-être, en refaisant l’unité de sa personne c’est-à-dire du corps et de l’intellect.